Melissapolis
La cité des abeilles

Pollinisation de cultures

Les abeilles pollinisent gratuitement des espèces 71% cultivées assurant 90 % de la nourriture mondiale. Les cultures alimentaires mondiales dépendent, au moins en partie à 75% de la pollinisation entomophile Il est aujourd’hui admis que 225 000 espèces de plantes à fleurs (Angiospermes) sont pollinisées par 200 000 espèces d’animaux dont, au premier rang, les insectes, avec, notamment, les ordres des hyménoptères (abeilles et guêpes principalement), des diptères (mouches, syrphes en particulier), des lépidoptères (papillons) ou des coléoptères (lucanes, charançons).
Oiseaux (Colibris) et des chauves-souris sont également des pollinisateurs reconnus dans les milieux tropicaux.

La pollinisation par les insectes (pollinisation entomophile) est indispensable à la fécondation d’une majorité d’espèces de plantes à fleurs cultivées :

  • pour leur graine (colza, tournesol, sarrasin),
  • leur fruit (pomme, poire, kiwi, melon),
  • leur racine ou leur bulbe (carotte, radis, oignon),
  • leur feuillage (chou, salade)…

Le vent est le vecteur de pollinisation déterminant (pollinisation anémophile) pour 10 % des plantes à fleurs dont la majorité des céréales (riz, maïs, orge, seigle).

La pollinisation dans l’agriculture mondiale pèse économiquement pour € 153 mds soit 9.3% de la production alimentaire humaine La pollinisation dans l’agriculture française pèse économiquement pour € 3 mds soit 8,6% de la production alimentaire humaine Potager pédagogique MEAE La Celle Saint Cloud

Taux de dépendance aux pollinisateurs des espèces végétales cultivées en France

Source : Ministère de l’Environnement (Novembre 2016)

Essentiel (90 à 100%) 4%

Melons, pastèques, courges, etc.

Fort (40 à 90%) 19%

Pommes, cerises, concombres, cornichons, etc.

Modéré (90 à 100%) 37%

Aubergines, tournesols, groseilles, figues, fraises, etc.

Faible (0,1 à 10 %) 13%

Oranges, tomates, etc.

Nul (0%) 28%

Céréales

Impact quantitatif

La majeure partie des rendements agricoles en cultures végétales, horticulture et cultures fruitières dépend de la pollinisation entomophile qui augmente ces rendements de façon significative.

Cela vaut pour toutes les variétés de fruits, comme, par exemple les pommes, les fraises ou les cerises, pour presque tous les oléagineux, par exemple le colza, le lin ou le chardon, et pour toutes les variétés de légumes, par exemple les haricots, les petits pois ou les concombres.

On constate également que la pollinisation du colza par les abeilles conduisait à une augmentation du rendement à l’hectare de 25 % environ, ce qui représente environ 1000 kg supplémentaires par hectare pour l’agriculteur.

Une colonie (de 40 000 à 80 000 abeilles) peut visiter 21 millions de fleurs en une journée

Impact qualitatif

Si des fleurs de pommier par exemple ne sont pas suffisamment pollinisées, certaines parties du fruit ne se développeront pas correctement donneront des fruits mal formés.

Sans la visite des abeilles, les baies de groseilles restent petites et il y a peu de fruits sur les grappes.

Si les fraises ne sont pas pollinisées, les fruits restent petits et de forme irrégulière.

Les fleurs pollinisées par les abeilles donnent des fruits beaucoup plus gros, plus lourds et bien formés.

Impacts bénéfiques collatéraux

Outre les fruits et les légumes, les abeilles jouent également un rôle déterminant au niveau des plantes fourragères, donc dans le processus de production de viande.
Sans le travail de pollinisation, il n’y aurait pas de trèfle et la qualité du colza serait moindre.

Planté en rang très serrés, comme c’est souvent le cas aujourd’hui, le colza est pollinisé par le vent, mais l’intervention des abeilles permet d’optimiser sa qualité.

Sans pollinisateurs, nos tables seraient donc quantitativement et qualitativement moins appétissantes…

abeille

Votre profil

Vous êtes maraîcher, horticulteur, ferme urbaine, arboriculteur ou agriculteur et souhaitez optimiser la qualité et la quantité de votre production.
Vous êtes semencier multiplicateur, vous recherchez une optimisation quantitative et qualitative maximale de vos rendements à l’hectare.

Pratiques professionnelles

Il va de soit que vous êtes engagé dans une démarche de préservation de la biodiversité par des pratiques raisonnées dans la conduite de votre exploitation.
Idéalement, en conversion ou déjà labellisé(e), vous êtes reconnu(e) pour la mise en place de techniques agriculturales raisonnées ou alternatives dans le respect de votre cahier des charges et de la réglementation en vigueur.

Notre prestation

Après analyse des zones de butinage sur notre outil cartographique dédié, Melissapolis vous propose de mettre en dépôt nos ruches sur vos parcelles en fleurs et contribuer ainsi à l’amélioration de vos rendements, de la qualité de votre production donc à la satisfaction de vos clients consommateurs !

  • Nous déterminons ensemble les emplacements de rucher,
  • Nous assurons la préparation et l’entretien de la zone d’accueil,
  • Nous assurons l’implantation, l’entretien, le retrait des ruches.

Modalités de collaboration

Cette prestation fait l’objet d’une convention d’installation d’un nombre de ruches par hectare pour une période déterminée signée entre nos entreprises.Suivant la culture à polliniser et la période de l’année vous pouvez tabler sur 2 à 5 ruches à l’hectare.Pour plus de renseignement, n’hésitez pas à prendre contact avec nous !

Rapport d’évaluation sur les pollinisateurs, la pollinisation et la production alimentaire (2016) Abeilles pollinisation et biodiversité Bio contrôle pour la protection des cultures Concilier productions agricoles et pollinisation